LA PERIODE POST-PARTUM
- Hormonesetharmonie
- 1 avr. 2024
- 2 min de lecture
Dernière mise à jour : 12 août 2024

Maintenant que je comprends mieux le rôle essentiel des hormones dans notre vie, je réalise à quel point elles interviennent durant la période post-partum, m'aidant à mieux comprendre ce que vivent toutes les femmes.
L’ocytocine a été une alliée précieuse. Pendant l'accouchement, elle nous aide à expulser le placenta, une expérience presque aussi douloureuse qu’un deuxième accouchement. Après cela, elle aide créer un lien fort avec notre bébé.
Quand j'ai commencé à allaiter, j'ai ressenti des contractions utérines qui me rappelaient les douleurs menstruelles que j'espérais laisser derrière moi. En posant la question à ma gynécologue, elle m'a expliqué que mon utérus retrouvait sa taille normale.
Puis, la prolactine a pris le relais pour stimuler la production de lait. J'avais décidé d'allaiter exclusivement au sein, ce qui signifiait des tétées fréquentes, surtout la nuit. Le manque de sommeil s'accumulait, et chaque réveil nocturne ajoutait à ma fatigue. Il m'arrivait de m'endormir en allaitant mon bébé, ce qui peut être très dangereux. Une fois, mon bébé est tombé, heureusement que j'étais au milieu du lit.
Je me souviens aussi des sautes d'humeur et de la sécheresse vaginale. Ce n'est que maintenant que j'apprends que la chute des niveaux d'œstrogène après l'accouchement provoque ces symptômes. Ces changements m'ont rappelé mes pires jours de règles, mais cette fois, ils étaient accompagnés de la responsabilité de prendre soin d'un nouveau-né, rendant le tout encore plus difficile.
Comme beaucoup d'autres, j'étais vraiment stressée avec les nouvelles responsabilités, le manque de sommeil et l'anxiété. Parfois, j'étais même très irritable. Je pense que nous sécrétons un niveau élevé de cortisol, l'hormone du stress, pendant la période post-partum.
Cependant, il y a aussi les endorphines, ces hormones du bien-être, qui sont libérées pendant et après l'accouchement. Elles m'ont procuré un bonheur immense et ont atténué la douleur, rendant les moments difficiles plus supportables. Tenir mon bébé dans les bras me faisait tout oublier, me procurant un bien-être incommensurable.
Malheureusement, toutes les femmes ne vivent pas cette période de la même manière. Certaines peuvent traverser le baby blues, une période de tristesse et de pleurs, ou même frôler la dépression post-partum, nécessitant un soutien supplémentaire et parfois une intervention médicale.
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